Il nous faut changer notre représentation de la « formation ».
Nous savons tous que l’acte de montée en compétence ne se limite plus au seul cours magistral, à la figure historique du Professeur un rien condescendant qui irrigue de son savoir le désert cognitif d’un peuple ignorant, quoi qu’avide de connaissance !!…
Ce n’est plus tout à fait comme ça que ça se passe, si tant est que cela ne l’ait jamais été d’ailleurs.
La réforme de la formation continue que nous traversons actuellement, encadrée par la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », donne une nouvelle définition de l’action de formation : constitue désormais une action de formation « un parcours pédagogique permettant d’atteindre un objectif professionnel ».
Vaste programme qui autorise toutes formes de processus, en présentiel ou à distance, permettant à un collaborateur de monter en compétence tout au long de sa vie professionnelle, et ceci en actionnant toute une gamme d’instruments complémentaires : bilan de compétence ou session d’évaluation du potentiel, action de formation « traditionnelle », conférences ou congrès professionnels, Formation En Sociation de Travail (FEST), Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), formation diplômante ou certifiante, dispositif de conseil individualisé ou d’analyse de la pratique… tout ceci émarge potentiellement à la rubrique « action de formation », pour autant que cela fasse l’objet d’un parcours formalisé qui va de l’évaluation des compétences à l’adaptation au poste en passant par la préparation à d’éventuelles mobilités ou reconversions internes ou externes, tout ceci dans le cadre d’objectifs professionnels clairs, le plus souvent construits lors de l’entretien professionnel.
Du coup, la diversification de l’offre proposée par l’ARAFDES, qui comprend maintenant la totalité des outils de montée en compétence évoqués ci-dessus, devient particulièrement pertinente.
Il faut rajouter à cela la tendance forte à internaliser les actions de formation au sein même des organisation employeurs, sous forme de formation dites « intra » qui présentent l’avantage d’ajuster leur contenu au plus près des besoins de l’organisation qui passe commande. Le coût unitaire d’une journée de formation intra est certes supérieure au coût d’une journée en centre de formation, mais ces modules intra reviennent évidemment beaucoup moins cher dès lors que l’on en fait profiter plusieurs collaborateurs simultanément.
Si l’on en juge à la progression à deux chiffres de ce secteur au sein de l’ARAFDES, cet instrument de formation collective interne reste en forte croissance.
La formation n’est plus un « truc » à part, que l’on traitait de manière un peu rituelle et besogneuse en septembre pour faire adopter le « plan de formation » préalablement soumis à l’avis des IRP…
La formation, et notamment la formation des cadres, est aujourd’hui une affaire de tous les jours, un élément substantiel de l’exécution du contrat de travail ; elle est à comprendre comme le carburant de la ressource créative des collaborateurs, comme le ressourcement nécessaire à leur hygiène professionnelle, comme le « pas de côté » invisible qui prévient la routine dépressive des actes de tous les jours… Il faut y aller.
Sollicitez-nous : nous montons pour vous et avec vous le programme qui vous paraît juste.
Bernard LEMAIGNAN
Directeur Général.
